Selon l’ADEME, « l’économie circulaire peut se définir comme un système économique d’échange et de production qui, à tous les stades du cycle de vie des produits (biens et services), vise à augmenter l’efficacité de l’utilisation des ressources et à diminuer
l’impact sur l’environnement tout en développant le bien être des individus. […] L’écologie industrielle et territoriale, dénommée aussi symbiose industrielle, constitue un mode d’organisation interentreprises par des échanges de flux ou une mutualisation de besoins. Pilier de l'économie circulaire, l'écologie industrielle et territoriale vise à optimiser les ressources sur un territoire, qu'il s'agisse d'énergies, d'eau, de matières, de déchets mais aussi d'équipements et d'expertises, via une approche systémique qui s'inspire du fonctionnement des écosystèmes naturels. » Depuis une dizaine d'années, on constate une tendance à la structuration des achats dans le secteur du bâtiment. Cette évolution impacte les relations entre clients et fournisseurs.
Il est demandé aux entreprises de monter en compétences, de se coordonner et d'être des acteurs dynamiques des territoires.

La SCOP AHJ fait partie du groupement de coopération de la filière bois en Occitanie : AmassaBois
L’objectif de ce groupement est de fédérer les SCOP du bois dans le grand Sud-Ouest pour faire émerger des projets de mutualisation des ressources, de savoirs faire et de démarches, allant dans le sens d'une transition sociale et environnementale.
L’association AMASSABOIS a été créée par les membres fondateurs du collectif des structures coopératives travaillant le bois dans le Grand Sud-Ouest qui s’est constitué en Août 2015, autour de valeurs et pratiques communes du quotidien.
Ses objectifs sont :

• La relocalisation de l'économie, par le souhait de créer des emplois durables en Occitanie et de développer des filières d’achats locales (Exemple : collaboration renforcée avec acteurs locaux pour augmenter l'achat de bois local de qualité).
• Une vision écologique globale, vers une transition sociale et environnementale.
• La volonté de coopérer au sens large : partage des décisions, des risques, des informations, solidarité entre les acteurs, élaboration d’une offre commune afin de rester compétitif sur le marché actuel et futur.

• Echanger avec les entreprises du territoire, les parties prenantes pour savoir s'il existe déjà des groupements proches de l'entreprise.
• Faire un état des lieux de ce qu'il est possible de mutualiser en termes d'achats.
• Se rapprocher d'une ou plusieurs entreprises qui mutualisent leurs achats pour avoir un retour d'expérience.