Trier les déchets et sélectionner des filières pour la valorisation
Le secteur du bâtiment génère environ 46 millions de tonnes de déchets par an. 51 % sont produits lors d’opérations de déconstruction, 36 % durant des travaux de rénovation et 13 % pour des constructions neuves.
Bien que cela soit 4 fois moins que les travaux publics, les déchets du bâtiment représente tout de même 14 % des déchets produits au total en France.
De par cet impact, UTB, tout comme les autres entreprises du secteur, participe activement à diminuer sa production de déchets.
Objectif
L'objectif principal étant de trier les déchets et sélectionner des filières pour la valorisation en prenant en compte le Taux de déchets valorisés (hors déchets amiantés car non valorisables)
Démarche
Le responsable de la politique achats du groupe s’entretient avec les principaux fournisseurs pour organiser la diminution du colisage des marchandises. Lorsque cela n’est pas possible, l’entreprise choisit de travailler avec des prestataires offrant le meilleur taux de valorisation possible.
Concernant le tri pour les chantiers, des bennes spécifiques sont mises en place notamment pour les gravats, le bois, les vieux métaux, les emballages vides souillés et les casques de chantier usagés.
Pour le personnel de bureau, des solutions de tri sont aussi développées pour le papier, le carton, les bouteilles en plastique et en métal, les gobelets en carton, les piles, les lampes halogènes, les DEEE (Déchets d’Équipements Électriques et Électroniques), les vêtements pouvant avoir une seconde vie grâce à notre partenariat avec Emmaüs et les téléphones portables usagés. Pour ces derniers, l’entreprise a fait le choix de les remplacer par des appareils reconditionnés et privilégier ainsi les filières de valorisation.
L’ensemble de la démarche active du groupe UTB permet d’avoir en 2021 79 % de ses déchets valorisés en énergie ou en matière. En 2020, ce taux était de 85 %. Ce différentiel s’explique notamment par l’achat de structures durant l’année 2021 dont la politique environnementale n’était pas aussi exigeante qu’UTB.